dimanche 11 mai 2014

I Love You Stephen Jones...

Lors d'une de mes virées dans ma librairie discount préférée (bibliopolis pour ne pas la citer), je suis tombée sur un ouvrage concernant un chapelier modiste dont personne ne peut avoir au moins une fois vu le travail à moins d'avoir vécu dans une autre galaxie durant les 30 dernières années..

Stephen Jones & l'accent de la mode aux Editions de La Marinière, 2010
Préface, John Galliano (avant qu'il ne perde la tête)...


Voici brièvement qui est ce chapelier toqué...


En 1976 le mouvement punk secoue l'establishment british alors que le jeune Jones intégre la St Matin's School of Art.

À cette époque le styliste qui a le vent en poupe n'est pas Vivienne Weswood mais Antony Price.
Styliste aux conception sophistiquées s'inspirait de la haute couture du milieu du siècle...


Stephen lui découvrait seulement la vie londonienne... S'incrustant au cœur de la scène avant gardiste musico-punko-modo-haute couture...


Il intègre la célèbre maison Lachasse en tant que stagiaire... 
Là il découvre le monde merveilleux des couvre-chefs... 
Il y apprend les bases de la chapellerie ainsi toutes les possiblités d'extravagances de cet objet...


Diplômé, fauché, talentueux, novateur et surtout ayant de "bonnes fréquentations", à la suite de son apparition dans le clip "do you really Want to hurt me?" de Culture Club ( le mytique groupe de Boy George), il est contacté par JP Gaultier.



Tout le monde se souviens du premier défilé homme de Gaultier où les mannequins portaient des fez de velours que Jones en personne à récupérés sur le catwalk à la fin du show.

Stephen Jones est alors mis en orbite autour de la planète haute couture parisienne et internationale avec Alaïa et Mugler.

















D'après Jones: "ce couvre-chef assure votre supériorité car les gens ne peuvent pas s'approcher d'assez près pour vous embrasser. Les oursins y veillent."